Comportement d'Idéfix sous voile

Il est évident, que la manière de régler les problèmes d'équilibre sous voile se fait de façons différentes sur chaque voilier (bien que le principe reste identique)

Sur Idéfix, par vent faible au près, génois ou yankee, solent, GV haute, dérive centrale basse

Lorsque le vent augmente, le plan antidérive devient plus efficace, on remonte donc graduellement la dérive centrale
Le vent augmente encore, le bateau devient plus ardent et la barre plus dure, je commence à descendre la dérive arrière ( elle sert de trim à toutes les allures, la dérive centrale ne sert qu'au près-serré)

Totalement descendue, la dérive arrière me permet de porter toute la toile jusque +/- 35 noeuds de vent sans effort sur la barre
(Cela n'apporte rien d'autre qu'un peu d'inconfort et permet de faire le mariolle devant les copains, mais le rendement devient mauvais)

En principe, j'enroule le yankee à 25 nœuds dérive arrière descendue légèrement.
Ensuite, 1 ris dans la GV puis deux ris, puis un ris dans le solent.

Là, je cherche le bouton d'alarme pour faire stopper le vent.
Si je ne le trouve pas, il me reste le 3e ris, et ensuite le tourmentin et/ou la suédoise…

Petite précision avec les deux dérives et les 3 voiles le voilier s’équilibre à toutes les allures et navigue barre libre dans presque toutes les conditions.

Pour les cas particuliers, un pilote électrique prend le relais, le vérin hydraulique avec son moteur en ligne est monté dans un coffre sur la plage arrière en dehors de la coque et est relié à l'aide d'une patte à l’arrière de la mèche (sur tableau).
Après la transformation, il sera bien sur intégré à l’intérieur des coffres présent sur la jupe

Pour notre prochain départ, un régulateur d’allure avec le secteur intégré à la jupe sera également opérationnel